La 7e édition du concours universitaire Ubisoft aux studios de Montréal et de Québec s’est conclue la semaine dernière, au Théâtre Rialto, à l’issue de 10 intensives semaines de compétition. C’est le jeu Zorya, présenté par la Polytechnique Montréal en collaboration avec l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD), qui s’est mérité le prix du meilleur prototype, ainsi que le prix de la meilleure créativité et intégration du thème ET le prix du public, pour un total de 10 000$ en bourses.
Compétition féroce
Cette année, un nombre record de 19 équipes, composées de 149 étudiants provenant de 13 universités du Québec, ont livré des prototypes jouables en 3D sous le thème « Jouer avec le temps ». « Le mandat donné aux étudiants était assez costaud, précise Marc-André Saulnier, président du jury. Je pense entre autres aux contraintes de design asymétrique fournissant des expériences différentes aux joueurs et à l’intégration d’une mécanique de jeu en lien avec le temps qui semble avoir stimulé les équipes à produire des prototypes très cool, inspirants et fun. »
Exécution exemplaire
La qualité des prototypes présentés cette année était impressionnante, mais « Zorya s’est démarqué grâce à sa créativité, son audace, sa beauté dans la simplicité et son élégance, raconte Marc-André Saulnier. Nous avons aussi été marqués par l’excellente exécution de tous les éléments du prototype qui s’imbriquaient parfaitement pour créer une expérience de jeu complète et incomparable. »
Visionnez un extrait de leur gameplay
Un tremplin pour les finissants
Les équipes sont appuyées dans leurs démarches par 38 mentors des studios de Montréal et Québec. « Le Concours nous permet de travailler avec la relève et de constater en temps réel des aptitudes qui ne vont pas nécessairement réussir à capter l’attention à la consultation d’un CV papier », partage Alexandre Audette Génier, l’un des mentors. Il n’est lui-même pas étranger à la portée qu’une participation au Concours peut avoir, ayant remporté son édition 2013 avec le projet Shine et travaillant chez Ubisoft Montréal depuis.
Cette perspective sur la visibilité offerte aux nouveaux venus du milieu est bien entendue partagée par les étudiants. « C’est un excellent moyen de se mettre en valeur auprès d’acteurs du milieu et de montrer qu’on est capables de travailler sous pression, avec de nombreuses contraintes », affirme Xavier Gamache, du projet Zorya.
D’ailleurs, en juin dernier, les membres de l’équipe de Zorya ont eu la chance de présenter leur jeu à l’E3, la plus grande conférence de jeux vidéo au monde. Une expérience unique pour ces étudiants de Polytechnique Montréal et de NAD:
LES GAGNANTS
Meilleur prototype – 8 000 $
Zorya // Polytechnique Montréal en collaboration avec l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD)
Meilleur design de jeu – 2 000 $
Time Machine Idiots // Université du Québec à Montréal (UQAM) en collaboration avec l’École de technologie supérieure, Polytechnique Montréal, Université de Sherbrooke, Université McGill et UQAT Montréal
Meilleures direction et réalisation artistiques – 2 000 $
Record // Université de Montréal en collaboration avec l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) et l’Université du Québec à Chicoutimi
Meilleurs déf.i et innovation techniques – 2 000 $
Unchained // L’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) en collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi
Meilleure qualité des « 3C » (camera, character, controls) – 2 000 $
Hiatus // Polytechnique Montréal en collaboration avec UQAT Montréal
Meilleure expérience utilisateur – 2 000 $
Otenaw // L’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) en collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi
Meilleures créativité et intégration du thème – 2 000 $
Zorya – Polytechnique Montréal en collaboration avec l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD)
Prix spécial du jury – 2 000 $
Ambulance Express – Université du Québec à Chicoutimi
Prix du public
Zorya – Polytechnique Montréal en collaboration avec l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD)